Semainier du 29 mars 2020
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DANS LA PAIX DU CHRIST...

Rien à signaler
Carnets de réflexion pour le Carême
Des carnets de réflexion sont disponibles au coût de 4.00$.

La parole du prêtre
Pour emprunter sérieusement le chemin vers Pâques et nous préparer à célébrer la Résurrection du Seigneur qui est la fête la plus joyeuse et solennelle de l’année liturgique, qu’est-ce qui pourrait être le plus adapté si ce n’est de nous laisser guider par la Parole de Dieu? C’est pourquoi l’Église, à travers les textes évangéliques proclamés lors des dimanches de Carême, nous conduit-elle à une rencontre particulièrement profonde avec le Seigneur, nous faisant parcourir à nouveau les étapes de l’initiation chrétienne.
Le premier dimanche de l’itinéraire quadragésimal éclaire notre condition terrestre. Le combat victorieux de Jésus sur les tentations qui inaugure le temps de sa mission est un appel à prendre conscience de notre fragilité pour accueillir la Grâce qui nous libère du péché et nous fortifie d’une façon nouvelle dans le Christ, chemin, vérité et vie. C’est une invitation pressante à nous rappeler, à l’exemple du Christ et en union avec lui, que la foi chrétienne implique une lutte contre les « Puissances de ce monde des ténèbres » (Ep 6,12) où le démon est à l’œuvre et ne cesse, même de nos jours, de tenter tout homme qui veut s’approcher du Seigneur: le Christ sort vainqueur de cette lutte, également pour ouvrir notre cœur à l’espérance et nous conduire à la victoire sur les séductions du mal.
L’évangile de la Transfiguration du Seigneur nous fait contempler la gloire du Christ qui anticipe la résurrection et annonce la divinisation de l’homme. La communauté chrétienne découvre qu’à la suite des apôtres Pierre, Jacques et Jean, elle est conduite « dans un lieu à part, sur une haute montagne » (Mt 17,1) afin d’accueillir d’une façon nouvelle, dans le Christ, en tant que fils dans le Fils, le don de la Grâce de Dieu: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur, écoutez-le » (v.5). Ces paroles nous invitent à quitter la rumeur du quotidien pour nous plonger dans la présence de Dieu: Il veut nous transmettre chaque jour une Parole qui nous pénètre au plus profond de l’esprit, là où elle discerne le bien et le mal (cf. He 4,12) et affermis notre volonté de suivre le Seigneur.
« Donne-moi à boire » (Jn 4,7). Cette demande de Jésus à la Samaritaine, qui nous est rapportée dans la liturgie du troisième dimanche, exprime la passion de Dieu pour tout homme et veut susciter en notre cœur le désir du don de « l’eau jaillissant en vie éternelle » (v.14): C’est le don de l’Esprit Saint qui fait des chrétiens de « vrais adorateurs », capables de prier le Père « en esprit et en vérité » (v.23). Seule cette eau peut assouvir notre soif de bien, de vérité et de beauté! Seule cette eau, qui nous est donnée par le Fils, peut irriguer les déserts de l’âme inquiète et insatisfaite « tant qu’elle ne repose en Dieu », selon la célèbre expression de saint Augustin.
Le dimanche de l’aveugle de naissance nous présente le Christ comme la lumière du monde. L’Évangile interpelle chacun de nous: « Crois-tu au Fils de l’homme? » . « Oui, je crois Seigneur! » (Jn 9, 35-38), répond joyeusement l’aveugle de naissance qui parle au nom de tout croyant. Le miracle de cette guérison est le signe que le Christ, en rendant la vue, veut ouvrir également notre regard intérieur afin que notre foi soit de plus en plus profonde et que nous puissions reconnaître en lui notre unique Sauveur. Le Christ illumine toutes les ténèbres de la vie et donne à l’homme de vivre en « enfant de lumière ».
Lorsque l’évangile du cinquième dimanche proclame la résurrection de Lazare, nous nous trouvons face au mystère ultime de notre existence: « Je suis la résurrection et la vie... le crois-tu? » (Jn 11, 25-26). À la suite de Marthe, le temps est venu pour la communauté chrétienne de placer, à nouveau et en conscience, toute son espérance en Jésus de Nazareth: « Oui Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde » (v.27). La communion avec le Christ, en cette vie, nous prépare à franchir l’obstacle de la mort pour vivre éternellement en Lui. La foi en la résurrection des morts et l’espérance en la vie éternelle ouvrent notre intelligence au sens ultime de notre existence: Dieu a créé l’homme pour la résurrection et la vie; cette vérité confère une dimension authentique et définitive à l’histoire humaine, à l’existence personnelle, à la vie sociale, à la culture, à la politique, à l’économie. Privé de la lumière de la foi, l’univers entier périt, prisonnier d’un sépulcre sans avenir ni espérance.
Chers Frères et Sœurs, par la rencontre personnelle avec notre Rédempteur et par la pratique du jeûne, de l’aumône et de la prière, le chemin de conversion vers Pâques nous conduit à découvrir d’une façon nouvelle notre Baptême. Accueillons à nouveau, en ce temps de Carême, la Grâce que Dieu nous a donnée au moment de notre Baptême, afin qu’elle illumine et guide toutes nos actions. Ce que ce Sacrement signifie et réalise, nous sommes appelés à le vivre jour après jour, en suivant le Christ avec toujours plus de générosité et d’authenticité. En ce cheminement, nous nous confions à la Vierge Marie qui a enfanté le Verbe de Dieu dans sa foi et dans sa chair, pour nous plonger comme Elle dans la mort et la résurrection de son Fils Jésus et avoir la vie éternelle.
Citation du Pape François

J'aime l'image du polyèdre, une figure géométrique qui a de nombreuses facettes différentes. Le polyèdre reflète la confluence de toutes les diversités qui, dans celui-ci, conservent leur originalité. Rien ne se dissout, rien ne se détruit, rien ne domine rien, tout s'intègre.
Tu verras la gloire de Dieu »
Quand on mentionne ici la mort de Lazare et son retour à la vie, il ne faut pas confondre avec la Résurrection du Christ au matin de Pâques. Nous sommes toutefois à une époque charnière de la vie de Jésus: c’est le jour du retour à la vie de Lazare que les autorités juives décident que Jésus en fait trop et qu’il est grand temps de le faire mourir lui aussi.De plus, en interrogeant Marthe, Jésus lui fait subir un test sur la compréhension de ses trois années d’enseignement. Marthe par ses réponses, prend l’image de tous les disciples du Christ. Alors, que devons-nous retenir de son enseignement :
1- Vivre le mystère de Dieu, c’est un acte du cœur : Jésus aime Marthe, Marie et Lazare. Jésus pleure la mort de son ami Lazare. Il est réconfortant de constater que l’Évangile ne vient pas nous amputer de notre affectivité.2- Mourir n’est pas un problème de souffrance physique, d’autant plus que l’avancement des connaissances médicales et pharmaceutiques résout de nos jours 95 % des souffrances physiques.3- Mourir est un problème de compassion humaine: tout le monde a besoin de se sentir aimé, soutenu, accompagné. C’est ce que reproche Marthe à Jésus: « Tu te dis notre ami, mais quand on a besoin de toi, tu n’es pas là pour nous ».4- Le dilemme du « mourir dans la dignité » est un problème social: accompagner en douceur un mourant n’est pas rentable. D’autant plus que souvent l’accompagnateur se sent démuni, sans efficacité… car il est confronté à ses propres limites.
Pour comprendre cette page d’évangile, il faut identifier comment nous vivons nos deuils du quotidien: la perte d’un être cher, la perte d’un animal de compagnie, le changement d’emploi, un déménagement imposé, un divorce, une difficulté de santé.
Profitons également de notre célébration pour demander à Dieu de nous libérer de nos tombeaux personnels: tombeaux des amitiés mal cultivés, tombeaux des rancunes, des respects et des déceptions, tombeaux des injustices subies ou que nous faisons subir aux autres.
Puisse notre foi être une réponse d’abandon à la volonté de Dieu comme le proclame Marthe: « Oui je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu ».
Puissions-nous entendre le Christ nous dire: « Je te dis que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ». Seigneur je crois, mais augmente ma foi.
La parole d'un prêtre
Mon apport au semainier paroissial
Grâce à ma sœur Micheline, je suis au courant de ce qui se passe dans l'Unité pastorale Les Jardins. La rencontre festive des bénévoles, le 24 janvier 2020 à Saint-Michel, m'a réjoui. Louinès Plaisir m'a offert de vous écrire dans votre Semainier paroissial. Mon état de santé déclinant passe par une étape de répit avant mes funérailles éventuelles à Saint-Rémi, d'où j'ai toujours été fier d'être originaire; j'y ai été ordonné au ministère presbytéral le 15 juin 1958 et je suis un spécialiste en histoire religieuse du Québec.
Réflexions sur le bénévolat
Bénévole et bienveillant sont deux mots qui se ressemblent et qui ont une commune origine latine. Ils expriment le sentiment par lequel on veut du bien à quelqu'un. De vraies personnes bénévoles se caractérisent par leurs actions. Elles passent de la parole ou du sentiment aux actes, ayant à cœur d'améliorer la qualité de vie du milieu dans lequel elles œuvrent. Elles le font gratuitement, quoiqu'en reconnaissant les avantages qu'elles en retirent : épanouissement et dépassement de soi, joie de rendre service, réalisation d'un idéal de vie, liens vivifiants avec des personnes qui ne se seraient pas connues autrement. Si par ailleurs elles poursuivent des objectifs égocentriques, elles ne méritent pas le titre de bénévoles. Un groupe de bénévoles, qui se referme sur lui-même, n'est plus serviable. Un bénévolat sans générosité n'a pas de sens. L'origine latine du mot générosité signifie de bonne race. Les personnes vraiment bénévoles sont racées; c'est bien connu. Leur générosité se manifeste au niveau de ce qu'elles possèdent : argent, temps et autres biens, et de ce qu'elles font et sont pour les autres. C'est là que se vérifie la qualité de leur générosité. De même que l'or est libéré de toutes les scories au creuset, de la même manière la générosité et la qualité du bénévolat transparaissent dans les épreuves, les tensions, les changements, les rotations de personnel, les efforts de concertation et de collaboration.
Les bénévoles ont été à l'origine des institutions publiques actuelles. Tant mieux si les gouvernements municipaux, provinciaux et fédéral ont pris en main ce qui leur revient de responsabilités. Les groupes de bénévoles ressemblent aux échangeurs entre les autoroutes. Ils sont encore nécessaires à ce titre. Ils assurent un élan d'appartenance et de solidarité dans une société qui débouche trop souvent sur l'isolement. Il ne suffit pas aux personnes bénévoles regroupées de rendre service; il importe aussi qu'elles interpellent les pouvoirs publics sut leur efficacité. Qu'elles se soucient en particulier de veiller à l'accès universel des services de base, qui assurent aux citoyennes et aux citoyens leurs besoins vitaux dans la justice et l'égalité, de façon privilégiée en faveur des personnes les plus démunies. Les vraies améliorations viennent toujours de la base, c'est à dire des personnes qui sont en relations directes avec les gens. Que les personnes bénévoles actuelles soient créatives et promeuvent des réseaux
communautaires. Ces derniers sont indispensables pour contrebalancer les réseaux publics et privés. À ce propos, donnons aux jeunes toutes les chances possibles de devenir bénévoles; ayons confiance en eux et offrons-leur de prendre leur place.

Lucien Lemieux
La boîte vocale de Dieu !
Les boîtes vocales font partie de nos vies maintenant.
Vous êtes-vous demandé ce qui arriverait si Dieu utilisait la sienne?
Imaginez-vous en train de prier et entendre ce qui suit :

Merci d'appeler au ciel.
· Pour le service en français, appuyer sur le 1· Pour le service en espagnol, appuyer sur le 2· Pour toutes autres langues, appuyer sur le 3Choisissez une des options suivantes:· Pressez 1 pour une demande· Pressez 2 pour un remerciement· Pressez 3 pour les plaintes· Pressez 4 pour d'autres raisons
Désolé ! Tous nos anges et saints sont en train d'aider d'autres pécheurs pour le moment. Cependant, votre prière est importante pour nous et nous l'exaucerons dans l'ordre où nous l'avons reçue. S.V.P., demeurez en ligne ! Si vous voulez parler:
· À Dieu le Père: appuyez sur le 1· À Jésus Christ: appuyez sur le 2· À l'Esprit Saint: appuyez sur le 3
Pour trouver une personne chère qui devrait se trouver au ciel, appuyez sur le 5, puis composez son numéro d'assurance sociale, suivi du #.
Si vous recevez une réponse négative, raccrochez et composez le code régional 666.
Pour réservation pour le ciel, S.V.P. marquez JEAN et 3, 16
Pour des réponses aux ennuyeuses questions sur les dinosaures, la vie et les autres planètes, S.V.P. attendez d'arriver au ciel pour les détails.
Nos ordinateurs montrent qu'on a déjà prié pour vous aujourd'hui.
S.V.P., raccrochez et rappelez demain.
Les bureaux sont maintenant fermés pour le week-end.
Nous observons une fête religieuse.
Si vous appelez en dehors des heures de bureauet que vous avez besoin d'aide d'urgence,
S.V.P., contactez votre pasteur local.
Merci. Et passez une journée divine ! "
Lecture

Se sortir du trou
Un jour, la chèvre d’un fermier est tombée dans un puits. L’animal gémissait pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il a décidé que la chèvre était vieille et que le puits devait disparaître. De toute façon, ce n’était pas rentable pour lui de récupérer la chèvre. Il a invité tous ses voisins à venir et à l’aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits.
Au début, la chèvre a réalisé ce qui se produisait et elle s’est mise à crier terriblement. Puis, elle s’est finalement tue. Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été stupéfié de ce qu’il a vu. À chaque pelletée qui tombait sur elle, la chèvre se secouait pour enlever la terre de son dos, piétinait la terre et se retrouvait au-dessus. Bientôt, tous ont été étonnés de voir la chèvre sortir du puits et se mettre à trotter. Nous connaissons tous des heures sombres dans notre vie. La vie essaie de nous engloutir de toutes sortes de façons. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.
Chacun de nos ennuis peut être transformé de façon à nous permettre de progresser et nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n’arrêtant jamais, en n’abandonnant jamais.
Je reste à la maison Seigneur !

Je reste à la maison, Seigneur !
Et aujourd'hui, je m'en rends compte,
Tu m'as appris cela,Demeurant obéissant au Père,
Pendant trente ans dans la maison de Nazareth,
En attente de la grande mission.
Je reste à la maison, Seigneur,
Et dans l'atelier de Joseph,
Ton gardien et le mien,
J'apprends à travailler, à obéir,
Pour arrondir les angles de ma vie
Et te préparer une œuvre d'art.
Je reste à la maison, Seigneur !
Et je sais que je ne suis pas seul
Parce que Marie, comme toute mère,
Est dans la pièce à côté, en train de faire des corvées
Et de préparer le déjeuner
Pour nous tous, la famille de Dieu.
Je reste à la maison, Seigneur !
Et je le fais de manière responsable pour mon propre bien,
Pour la santé de ma ville, de mes proches,
Et pour le bien de mon frère,
Que tu as mis à côté de moi,
Me demandant de m'en occuper
Dans le jardin de la vie.
Je reste à la maison, Seigneur !
Et dans le silence de Nazareth,
Je m'engage à prier, à lire,
Étudier, méditer,
Être utile pour les petits travaux,
Afin de rendre notre maison plus belle et plus accueillante.
Je reste à la maison, Seigneur !
Et le matin, je te remercie
Pour le nouveau jour que tu me donnes,
En essayant de ne pas la gâcher
Et l'accueillir avec émerveillement,
Comme un cadeau et une surprise de Pâques.
Je reste à la maison, Seigneur !
Et à midi, je recevrai
La salutation de l'Ange,
Je me rendrai utile pour l'amour,
En communion avec toi
Qui t'es fait chair pour habiter parmi nous ;
Et, fatigué par le voyage,
Assoiffé, je te rencontrerai
Au puits de Jacob,
Et assoiffé d'amour sur la Croix.
Je reste à la maison, Seigneur !
Et si le soir me prend la mélancolie,
Je t'invoquerai comme les disciples d'Emmaüs :
Reste avec nous, le soir est arrivé
Et le soleil se couche.
Je reste à la maison, Seigneur !
Et dans la nuit,
En communion de prière avec les nombreux malades
Et les personnes seules,
J'attendrai l'aurore
Pour chanter à nouveau ta miséricorde
Et dire à tout le monde que,
Dans les tempêtes,
Tu as été mon refuge.
Je reste à la maison, Seigneur !
Et je ne me sens pas seul et abandonné,
Parce que tu me l'as dit : Je suis avec vous tous les jours.
Oui, et surtout en ces jours, de confusion, ô Seigneur,
Dans lesquels, si ma présence n'est pas nécessaire,
Je vais atteindre chacun, uniquement avec les ailes de la prière.
Mots croisés

